5 octobre 2006
L'hiver
Manger des châtaignes.
Nous nous reconnaissons facilement, nous tenons tous ce petit carnet à hauteur de diaphragme, ouvert sur une page sur laquelle nous avons griffoné à la hâte, debout, quelques mots. Nous sillonnons la ville et faisons semblant de ne pas nous voir.
Des compliments.
Quand je marche dans la rue je nous revois avançant serrés l'un contre l'autre. Et je me dis qu'en rentrant tu seras peut être mort, et que plus jamais, je ne pourrai marcher serrée contre toi. Alors je profite, je profite, parce que j'ai peur que tout s'arrête.
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